L’avant-veille du Jour de l’an est là. Une nouvelle année va arriver avec son renouveau enfin du moins certains l’espèrent, d’autres non. C’est toujours compliqué le passage dans une nouvelle année. Certains seront en attente d’ambition, de nouvelles résolutions, de changements, ou de réponses…
Mais avant cela, il faut que le jour de l’an arrive. Or pour ce jour de l’an, il y a le réveillon comme il y a eu celui de Noël mais sera t’il dans le même contexte ? Certains ne le souhaitent pas, d’autres l’espèrent. Il y en a qui le feront chez eux, seuls, avec des amis, chez eux ou pas du tout.
Ici, quand est-il vraiment ? Si seulement nous-même nous le savions. Mes émotions ne savent même plus où par quel sentiment passé. Nous devions déménager pendant les fêtes et donc mettre de côté tout cela. A ce moment, j’ai eu envie d’écrire un article qui se serait intitulé « un mal pour un bien ». Ben oui, déménager pendant les fêtes, ce n’est pas top. Surtout si l’on est une grande fan de cette période de l’année avec ces décorations à installer de partout, mettre les petits plats dans les grands, etc… Mais je n’ai pas eu le temps de l’écrire, je voulais me consacrer aux cartons. Le mal était pendant les fêtes mais le bien était l’espérance d’une nouvelle vie sédentaire car Chéri devait avoir une place en agence à Toulouse. Ce qui signifiait plus de déménagement, enfin, deux, celui-ci et peut être un dernier lorsque nous trouverions notre propre chez nous. Le temps passa et nous étions dans le stress de : trouver une maison, faire le nécessaire pour désinscrire la petite à l’école, refuser le travail qui m’a été proposé car je n’aurais pas pu gérer de prendre des rendez-vous, les effectuer, m’occuper de Pitchounette, les cartons, les recherches de la maison meublée, ne pas avoir le temps pour soi, pour dire au revoir, ne pas penser à celui qui est parti (Pensée à Hervé) et surtout ne pas penser à la douleur du nouvel absent qui ravive celle des anciens absents…. Pour rappel, oui, nous prenons des maisons meublées car nous déménageons tous les deux/trois ans et notre destination n’est pas dans la région mais dans la France entière. Nous ne savons jamais vraiment à l’avance quand nous partirons. Cela peut être appris deux jours avant la mutation de Chéri ou quinze jours. J’en ai contracté comme une gastro. Je me doutais vu que cela durait que c’était le stress mais bon, nous ne pouvions pas faire autrement. D’ailleurs, j’ai contacté une copinaute Betilami pour qu’elle me prépare un mélange d’huile essentielles car je sentais bien que cela n’allait pas en s’arrangeant.
Oui, la date d’anniversaire de mon père arrivait et malgré que j’essayais d’oublier, c’était là au fond de moi, en moi. Puis dire qu’il ne sera pas là pour les fêtes, les fêtes que nous ferons dans les cartons, sans la famille, que nous ne saurons pas si nous installerons le sapin et où. Les cartons qui s’entassent qui réduisent notre espace de vie, de souffle, bref…. Voilà, le cercle vicieux, donc, surtout je fonçais tête la première comme d’habitude. Continuons goutte que goutte. Ne pas penser que je voyais une partie de ma famille mi-décembre et que c’est très tendu avec eux. Ben oui, une personne a eu ses vérités de sa non présence au moment opportun mais les autres s’en sont mêlés. M’en fout, je reste droite. Prendre mes fleurs de Bach pour limiter la casse. Pitchounette fait sa liste de Noël car elle a été réclamée. Attendre toujours cette feuille de mutation qui n’arrive pas… Un mail qui est en attente de réponse… Rien. Continuez à naviguer en eaux troubles. Contactez un propriétaire et lui dire que nous ne pouvons pas réserver sa maison tant que nous n’avons pas ce papier… Drôle d’ambiance tout cela !
Sourire, avancer, et là, je me dis que j’aurais bien écrit un article nommé « Ne m’en voulait pas si je ne suis pas d’humeur ». Je me sentais sur les nerfs, prendre la mouche pour un rien ou presque. J’ai rajouté de la phyto en plus des gouttes de fleurs de Bach car elles mettaient un peu de temps à bien agir. Faire des cartons pendant que notre fille est à l’école, mais gérer aussi la tombola de l’école, notre fille après les cours qui est en demande plus plus, ne pouvant rien faire d’autres que pour elle, c’est à peine si elle nous laisse le temps de préparer les repas. Nous lui avons dit que nous partions. J’évite les rayons de Noël. Je mets des ornières et je ne suis pas dans cette euphorie des fêtes que j’aime temps. Nous sommes toujours en attente de ce papier administratif pour faire les derniers papiers de notre départ comme le préavis de l’appartement, réserver la maison, essayer d’avancer les cartons, de se dire qu’il y a des articles partenaires à écrire mais ne pas tenir à moins de veiller la nuit. La nuit, elle est tellement agitée que je préfère dormir même si le nombre de micro-réveils s’agrandit jour après jour.
Les gens disent « Chouette, tu vas rester là ! Il est bien notre village ». Oui, il est sympa sauf que ce n’est pas comme cela que cela se passe. Le chantier se finit et après… car pas d’agence ici, pas de chantier… Je ne peux pas les empêcher de poser des questions, c’est normal, cela montre qu’ils s’intéressent à nous mais, voilà, le stress me ronge.
La sentence tombe, nous n’irons plus à Toulouse non. Pourtant Chéri y était allé deux fois en mission et qu’ils l’attendaient pour janvier. Mais non, cette agence va devenir une agence dortoir pour le matériel, etc.… mais le personnel ira ailleurs. Et nous dans tout cela ? J’ai refusé un travail, nous n’avions pas inscrit Pitchounette au sport car nous attendions cette mutation qui devait arriver en cours d’année. Nous avions prévenu juste par message (heureusement) nos propriétaires actuels que nous partions, l’école, la famille de Chéri que nous nous rapprochions, leur procurer de la joie et après de la tristesse, etc..
Ils ont bien donné un nom de ville qui pourrait nous convenir car dans le Sud mais voilà, Chéri n’a toujours rien reçu… Pas de feuille de mutation… Le sapin n’avait pas été fait, toutes les décorations n’ont pas été posées. Nous avions bien essayé de jouer le jeu des fêtes avec le calendrier de l’avent, les bêtises des lutines mais je n’y suis pas dedans.
Nous installons ce sapin mais pas toutes les décorations. A quoi cela sert il, si c’est pour que dans trois jours nous devons tout ranger précipitamment à cause de la mutation ? Ben oui, les vacances arrivent mais la menace plane toujours. Les musiques de Noël mettent un peu de gaieté et nous poussent vers le jour de Noël.
Nous avons su à trois jours du réveillon que nous le ferons en famille… Moi qui aime l’organisation, qui fait quoi, préparer mes cadeaux à un mois maximum de Noël. Bon, pas grave, prendre sur soi et se dire que l’essentiel est d’être ensemble pour le jour de Noël.
Le moment est passé. Il était bon dans l’ensemble. Oui mais. Oui, il y a souvent un mais après. Pitchounette nous a demandé et nous redemande souvent pourquoi le Père Noël n’a pas suivi sa liste. Elle ne souhaitait pas tout avoir de sa liste mais sur dix sélections, elle n’en a eu qu’une. Ne vous inquiétez pas, nous lui avons dit qu’il n’a peut-être pas pu, qu’il est tombé en rupture de stock mais voilà, elle ne comprend pas. Dès que quelqu’un lui parle de Noël ou qu’elle sort ses jeux eu, elle en reparle. Puis il a été donné des choses qui ne sont pas de son âge et maman te montrera, c’est vrai que maman n’a que cela à faire. Un cadeau aussi gros qu’elle, alors que nous devons déménager et cela se savait. Bref, changeons de sujet… Elle s’amuse malgré tout, là sera l’essentiel dirons-nous.
Le jour de l’an arrive. Nous avions dit un peu au dernier moment à des copains, amis que nous nous incrustions avec eux. Ils nous avaient à moitié compter et nous les en remercions. Mais, voilà, oui encore ce mais ! La gastro a sévi. Vu que j’étais fragile, j’ai été la première touchée, Chéri l’a attrapé à un jour d’écart. Troisième jour cela va mieux mais nous annulons une sortie car nous ne souhaitons pas contaminer avec des restes de microbes les gens que nous allons voir… Quatrième jour, Pitchounette l’a et moi, je rechute en étant patraque… Nous annulons le réveillon du jour de l’An car nous ne souhaitons pas faire vivre l’épisode que nous avions vécu l’année dernière en étant tous malades, famille, après famille, avec une seule personne malade au départ. Voilà, encore une chose qui fait que cette année, les fêtes auront eu ce goût un peu, beaucoup amer, une drôle d’ambiance
Ne pensez pas que j’ai eu le temps d’écrire cet article d’une seule traite. Non, il faut savoir que le cliquetis des doigts sur le clavier a fini de réveiller monsieur cette nuit, que ce matin, Pitchounette est venue x fois, pour des questions, des câlins, juste car elle ne veut pas que je sois devant le pc, etc… Ho, ne croyez pas que nous ne sommes pas présents pour elle, mais faire x parties de jeu à la suite, juste après colorier à quatre ou six mains, jouer sans arrêt avec elle, toutes les trente secondes ou presque être interrompue, ne pas avoir de temps pour nous, pour flâner, avancer, faire les cartons, continuer à essayer de ne pas stresser… C’est éprouvant ! A force, de trop penser, d’essayer de continuer à garder un fil de conduite, de pensées, le cerveau sature et les trous de mémoire sont répétitifs.
Bref, vous l’aurez compris, ce sont les vacances de Noël, il y aura toujours mieux ou pire chez les uns et les autres. Mais nous baignons dans une drôle d’ambiance. Nous vous souhaitons quand même un bon réveillon du jour de l’an à tous et soyez prudent.
Très peinée pour vous à la lecture de cet article….. je vous souhaite de trouver l’équilibre et de passer le reste des fêtes en meilleure condition…
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Je compatis moi qui aime tellement Noël aussi ! J’espère que vous serez vite fixé car l’attente sans savoir est ce qu’il y a de pire je trouve !
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On n’est jamais entièrement satisfait de nos réveillons, et pourtant on aime quand même cette période, bizarre !
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Hello,
Je comprends entièrement ta frustration, ça n’a pas du être quelque chose de facile à vivre (et sûrement toujours pas maintenant). Avez vous eu des nouvelles depuis ? Je me suis beaucoup retrouvée dans tes écrits car j’ai moi même déménagé là, durant les fêtes. On a décidé de s’expatrier et nous avions demandé à pouvoir bouger en Janvier. Pour trouver un compromis ils nous ont finalement proposé décembre. Nous voilà donc embarqué dans un déménagement de nos deux appartements mi novembre, recherche d’appartement dans la foulée. On a trouvé rapidement notre bonheur sur Londres, mais la propriétaire pouvait nous le donner uniquement à partir du 29 Décembre. Je n’ai pas vraiment été heureuse cette année, même si j’arrivais à mettre un mot dessus, mon copain ne me comprenait pas vraiment : j’aime ce moment de l’année, j’aime décorer, j’aime sentir la chaleur et voir un sapin illuminé, j’aime emballer tous les cadeaux, les mettre au pied du sapin, aucune après midi de tranquillité devant la télé et des films de Noël à gogo !
Cette année, rien de tout ça, nous avons dormir en AIRBNB durant un mois, nous avons fêter Noël au restaurant loin de nos familles respectives. C’était franchement bizarre. Je décompte les jours, si tu savais comme j’ai hâte d’être de nouveau à Noël l’année prochaine 🙂
Je t’envoie pleins de bonnes ondes !
Des bisous
Noémie
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