Vous êtes nombreux à me demander comment s’est déroulé ce premier jour. J’ai sous-entendu plus tôt qu’il a été rocambolesque, comme un cheveu sur la soupe. Non, ce n’est pas le film de Louis de Funès mais je me demande si ce n’est pas une parodie. Alors laissez moi vous le raconter.

Pas cinq minutes que le réveil a sonné, j’étais assise sur le bord du lit et là, je me suis sentie chose. J’ai senti cette chaleur m’envahir le bas ventre, puis s’étendre tout en laissant, je présumais une trace. Voilà, j’étais humide et en me précipitant aux toilettes, je savais que le ton était donné pour la journée. Adieu, tenue prévue pour mon premier jour avec ce pantalon rouge pétard, qui aurait fait que personne ne puisse me manquer. Sérieux, pourquoi ce jour précis ? Bon ok, comme disait mon homme rouge sur rouge… Sauf que ce rouge là, parait bordeaux sur les tissus et me baladais toute la journée avec ces taches là, l’angoisse. Vite, je choisis une autre tenue, plus tranquillisante, plus foncée en cas de fuite. Bon, je savais que le ton de la journée était donné.
J’arrive en avance à l’école, je me présente à la direction sauf que celle-ci n’a pas l’air informé de la situation. Elle me dit d’attendre dans la salle des professeurs en attendant que le pc s’allume et qu’elle vérifie les mails. Sauf qu’en fait, elle appelle ma référente et je vous le donne en mille ? Elle n’était pas informée de mon placement dans cette école 😀 Elle m’a demandé de venir la rejoindre sur son lieu de travail (chouette, les gps et moi, nous ne sommes pas amis). Du coup, j’ai appris que normalement pour le poste sur lequel on m’avait mise, il aurait du avoir une slave de recrutement qu’elle aurait dû organiser. Car C’est une classe Ulis et qu’il y a déjà des personnes qui ont déjà eu des expériences à ce niveau et d’autres qui attendent des places dans ce style. Normal, ai-je dit. C’est vrai que moi, je ne connais pas mais je demande qu’à apprendre même si je comprendre que mettre quelqu’un comme un fil sur la soupe dans une classe pour l’intégrer, prendre le train en marche sans connaitre la situation, les élèves, les mettre en condition pour la nouvelle arrivante que j’étais. Car oui, l’enseignante non plus, n’était pas informée de ma venue. Résultat, je repars dans « mon » école et là, la voiture de l’agence me signale que pression des pneus à faire. Ok, je ne vois rien, je roule. Quel drame.
La voiture vibre de partout… de plus en plus. Les agent ASVP que je croise regarde la voiture bizarrement. Ben, oui, il y a un soucis mais je dois trouver une place. Dans le centre ville, ce n’est pas gagné. J’arrive à me garer et là, j’appelle mon homme car la voiture est à plat de chez à plat. Bon, nous nous donnons rendez-vous entre midi et deux pour changer la roue. J’appelle l’agence de location pour les prévenir et j’apprends que je dois rendre la voiture pour en prendre une autre. Bien sur, l’agence n’est pas à coté. Je retourne à l’école et là, on me demande de taper à toutes les portes des classes pour me présenter et savoir s’ils avaient besoin d’aide pour un élève en attendant de savoir ce que j’allais devenir. Après, plusieurs « bonjour, bienvenue et non merci je n’ai pas besoin d’aide pour le moment ». Une enseignante me dit que c’est avec plaisir car un élève a été peu à l’école avant et la reprise est dure.
Midi : je préviens la direction de l’école que je serais en retard l’après-midi. Mon premier jour est c’est déjà le bordel et contrairement à d’habitude, je suis restée calme et assez positive. Pourtant, j’avais toujours l’angoisse de tacher les sièges de la voiture, ceux de l’école, puis tout simplement en restant debout. Chéri me rejoint et me démonte la roue, enfin essaye car la roue était collée. Il a fallu taper la jante à coup de barre de fer pour enfin y arriver à la décoller. Bon, je file à l’agence qui se situe juste à vingt neuf kilomètres. J’apprends que le pneu me sera facturé (normal) sauf qu’il y a des frais de dossiers qui coute presque aussi cher que le pneu facturé. Vite, je change de voiture et je cherche le frein à main, sauf qu’il n’y a rien pas une manette, une pédale en plus. Non, juste un putain bip de bouton avec un P dessus. Je retourne à l’école et pour aller plus vite, je décide de prendre une place payante à coté de l’école. Non, je n’ai pas pris de procès verbal sauf qu’au moment de payer mon ticket, j’ai du m’y prendre à quatre ou cinq fois car je n’arrivais pas à rentrer la plaque de la voiture, à choisir mon temps pour le ticket, etc…
Je file dans la classe du matin, sauf que l’élève que je devais aider n’est pas là. Bon, ben je file en classe Ulis pour m’imprégner. La maitresse, la pauvre, ne sait pas quoi faire de moi. Bien sur, elle m’accepte et me met à l’aise même si elle ne l’est pas vu le contexte. Elle ne sait pas comment me présenter à ses élèves vu qu’elle ne sait pas si je vais rester ou pas. Puis, il y a encore celle que j’étais censée remplacée en place. Elles ont déjà une routine, elles se connaissent et surtout, les pauvres, elles n’étaient même pas informées qu’une remplaçante serait là dès la rentrée. Bref, malgré tout l’après-midi se passe, j’essaie de m’intégrer mais pas trop car mon caractère est d’aller de l’avant mais là, je dois être dans la retenue +++.
En tout cas, si je ne devais garder juste un seul mot de cette journée non, ce n’est pas positive attitude car déjà cela en fait deux mais un mot qui fait partie de mon métier, que l’on nous demande de faire suivant les situations : Adaptation.
Je ne sais pas à quelle sauce, je serais mangée demain matin, même si je sais que je serais un cheveu au goût de soupe car ma première journée est comme un cheveu sur la soupe

Comment ne pas péter les plombs ??? Je suis tout de même admirative du fait que tu as su rester assez calme entre l’inconnu de l’école, la voiture et les « que vais-je devenir ??? » j’espère que la seconde journée sera plus calme et que tu sauras, enfin, si tu es utile ou non !!!!!!
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Cela n’a pas été plus calme même quinze jours après. Le temps est incertain car une bronchite est venue s’installer dans le jeu mais le moral est là 😉
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Wahooo je crois que j’aurais craqué. Tu as fais preuve d’une patiente d’ange. Bon courage pour aujourd’hui du coup.
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